Permanences sociales

Numérisation des services, multiplication des procédures et des interlocuteurs, justificatifs de plus en plus nombreux… De nos jours, le sentiment de solitude est fréquent face aux démarches administratives. Une simple demande se transforme en parcours du combattant. Faire le tri est difficile, hiérarchiser les informations épuisant, réunir tous les documents du premier coup impossible.

Les permanences sociales ont pour rôle de pallier l’isolement provoqué par ce casse-tête administratif. Les personnes peuvent ainsi se faire accompagner par un professionnel compétent, disposé non seulement à les aider dans leurs démarches, mais aussi à leur offrir toutes les clefs pour plus d’autonomie. Grâce à ces permanences, l’isolement est rompu et la confiance en soi revient.

Les permanences sociales sont des moments d’écoute et de bienveillance, loin de tout jugement.

Œuvrons ensemble pour l’accessibilité numérique et administrative.

Prises en charge par des structures publiques, associatives, sociales, les permanences ont vocation à être gratuites et aucun critère n’est requis pour en bénéficier.

Le déroulement :

– une structure demande mes services pour mettre en place une permanence administrative ;

– nous définissons les créneaux horaires d’ouverture et la fréquence ;

– une session dure au minimum deux heures ;

– nous installons un espace consacré avec bureau, ordinateur (muni d’une bonne connexion internet), imprimante, photocopieuse et scanner dans un endroit discret et calme ;

– une communication est faite sur la mise en place de ces permanences ;

– celles-ci fonctionnent sur rendez-vous, mais selon les disponibilités, il est également possible d’accueillir les personnes sans rendez-vous, en fin de session ;

– les visiteurs exposent leurs problèmes et j’établis avec eux les démarches à effectuer, je liste les documents à fournir et, dans la mesure du possible, je réalise les formalités dès la première rencontre ;

– au besoin, un suivi peut être effectué ;

– je me réserve le droit de refuser certaines procédures, notamment judiciaires, comptables, notariales, etc. Le cas échéant, j’orienterai la personne vers les services ou professionnels compétents ;

– l’écrivain public n’a aucune obligation de résultat et ne peut être tenu pour responsable en cas d’échec de la procédure.